dimanche 28 novembre 2010

Remember Jean-Michel BASQUIAT....................

Vaste rétrospective consacrée à  l’artiste américain Jean-Michel Basquiat à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa naissance. Cette exposition est la première de cette envergure à être présentée en France.
D’origine portoricaine et haïtienne, né en 1960 à Brooklyn dans l’Etat de New York et mort à New York en 1988 à la suite d’une overdose à l’âge de vingt-sept ans, Basquiat appartient à la génération des graffiteurs qui a brusquement émergé à New York à la fin des années 70.

En 1977, il commence à signer ses graffitis du nom de SAMO (pour « Same Old Shit ») accompagné d’une couronne et du sigle du copyright. Au cours de sa fulgurante carrière, sa peinture passe de la rue au tableau. Son univers mélange les mythologies sacrées du vaudou et de la Bible en même temps que la bande dessinée, la publicité et les médias, les héros afro-américains de la musique et de la boxe, et l’affirmation de sa négritude. Il définit ainsi une contre-culture urbaine, underground, violente et anarchique, pétrie de liberté et de vitalité. En 1983, il est le plus jeune et premier artiste noir à exposer à la Biennale du Whitney Museum of American Art à New York. À partir de 1984, il réalise en commun des peintures avec Andy Warhol jusqu’à la mort de ce dernier en 1987.


L’art conceptuel et l’art minimal étaient alors les courants dominants et austères de l’esthétique avant-gardiste américaine. Basquiat introduit une rupture et devient la vedette de la nouvelle peinture « néo-expressionniste ». Ce réveil inattendu de la peinture revendiquant l’innocence et la spontanéité, l’absence délibérée de savoir-faire et l’usage brutal d’une figuration violemment expressive s’opère aux Etats-Unis et en Europe au début des années 80.
S’étant toujours défini comme un peintre influencé par son environnement urbain quotidien, les racines de sa pratique «expressionniste primitiviste» sont à trouver du côté d’une peinture européenne d’après-guerre, celle de Jean Dubuffet, réfractaire à l’«asphyxiante culture» ou celle de Cobra, ainsi que du côté de la grande tradition américaine de Robert Rauschenberg à Cy Twombly. Après sa mort prématurée en 1988, il laisse une œuvre considérable habitée par la mort, le racisme et sa propre destinée.
Cette rétrospective composée d’une centaine d’oeuvres majeures provenant de nombreux musées et de collections particulières, permet de reconstituer le parcours chronologique de l’artiste et de mesurer son importance dans l’art et dans l’histoire de l’art au-delà des années 80.
Elle est la première exposition de cette ampleur jamais consacrée à Basquiat.


 Actuellement et ce jusqu'au 30 Janvier 2011
Exposition au Musée D'Art Moderne Ville de Paris....

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